III- Expérimentation

         Le sujet que nous avons choisi pour ces TPE s'est révélé très récent et plutôt complexe. Au fur et à mesure de nos recherches, nous avons découvert que ce problème n'était pas confirmé, les études sur le possible lien entre la prise d'anxiolytiques et le déclenchement de la maladie d'Alzheimer étaient en cours. Cela nous a beaucoup posé de soucis. Mais finalement, nous avons eu une idée : faire la confrontation entre le portrait robot d'une personne type consommant des anxiolytiques et un malade type atteint d'Alzheimer.

   a) Exploitation du sondage sur la prise d'anxiolytiques

        Nous avons donc décidé de créer un sondage anonyme sur la prise d'anxiolytiques, et nous l'avons fait remplir à 168 personnes par différents moyens : Facebook, salle d'attente de cabinets médicaux, et démarchage devant une pharmacie.

         Pour exploiter toutes ces données, nous avons créé un compte Google Drive qui nous a permis de faire un questionnaire en ligne :

https://docs.google.com/forms/d/1byB2Zv2tuC6fUEdNBpBFX2VVmj0SkT6E3QcLr49V5bA/viewform

Et une fois tous les sondages rentrés, nous avons pu réaliser des diagrammes de chaque réponse.

Sur les 168 réponses, 45 étaient positives à la prise d'anxiolytiques, soit 27 % de la population étudiée sous traitement.

Nous avons constaté que la grande majorité des consommateurs étaient des femmes, soit seulement 21 % d'hommes.

Grâce à ce diagramme, nous pouvons affirmer qu' il y a des périodes propices au stress et à l'anxiété tout au long de la vie. Plus particulièrement pendant les études (15-20 ans), puis à partir de la quarantaine, ce qui est souvent lié à un emplois stressant ou à une promotion dans l'entreprise. Et les consommateurs de plus de 70 ans sont souvent des personnes dépendantes qui prennent des anxiolytiques depuis plusieurs années.

Nous pouvons constater que 56,5 % des consommateurs d'anxiolytiques vivent en ville, ce qui est représentatif car ce lieu de vie est souvent plus stressant.

Tous les corps de métiers sont représentés dans ce diagramme, il n'y a donc pas vraiment un métier plus propice à l'anxiété qu'un autre. Mais nous pouvons voir que les retraités sont quand même une majorité à être sous traitement.

On remarque que plus de la moitié des consommateurs d'anxiolytiques ne va pas chez un psychologue. Ce qui est fâcheux car il est souvent dit par le corps scientifique que le meilleur moyen « d'évacuer » est de consulter un psychologue.

La plupart des consommateurs utilise des antidépresseurs. Cependant, comme nous avons fait ce sondage au début de notre TPE, nous nous sommes rendues compte, au fur et à mesure de nos recherches, que notre question était finalement fausse car les neuroleptiques et les somnifères ne sont pas des anxiolytiques, et les antidépresseurs n'en sont pas non plus car ils ont un mécanisme d'action différent. Par contre, tous ces termes sont regroupés dans la catégorie des psychotropes. Et par rapport aux réponses des personnes interrogées, cela est la preuve que eux-mêmes ne sont pas très informés de ce qu'ils prennent. Nous supposons donc que c'est pour cela que les termes somnifères et antidépresseurs ont été le plus souvent cochés, car ils sont mieux compris du grand public.

Ce diagramme est nettement représentatif car les traitements réguliers sont le plus représentés ( une à trois doses par jour), alors que les consommations occasionnelles sont plus faibles.

Après toutes les recherches sur notre sujet, nous pouvons dire qu'il est rassurant de voir que près de 50 % des consommateurs d'anxiolytiques font des « cures » de moins de deux ans. Même si cette durée reste anormale quand on sait que le maximum conseillé est douze semaines.

Portrait type d'un consommateur d'anxiolytiques :

Cette femme a entre 41 et 50 ans, elle vit en ville. Elle a sans doute un métier important et stressant mais n'est pas sans-emplois. Elle ne consulte pas de psychologue, mais prend des antidépresseurs une fois par jour depuis un an.